Nos étudiants sont partis en mission humanitaire au Sénégal pour mieux revenir. 

1 mission, 3 axes : éducation, santé et énergie

 

En mai, les membres de HUM’ENsea sont sur le départ. Ils peaufinent les derniers détails organisationnels, administratifs et logistiques et lancent une collecte de dons en interne.

 

Côté planification, le Bureau d’études, nouvellement créé, a identifié trois grands axes : éducation, santé et énergie.

 

Car ce qu’il faut savoir, c’est que le village de Thioffior est situé à 220 km de la capitale et compte 959 élèves pour 1500 habitants ! Sur place, on trouve trois établissements scolaires : une maternelle, une primaire et un collège. Et tous ont des besoins en matériel et infrastructures.

 

HUM’ENsea en a fait le fil rouge de la mission :

 

  • La collecte a porté ses fruits et les étudiants emmènent avec eux plus de 360 kg de fournitures scolaires.
  • Sur place, ils dispensent des cours de physique aux collégiens et font de la médiation scientifique à destination des plus jeunes.
  • Côté infrastructure, rénovation de tables et construction de 4 WC sont au programme.

 

(Le projet initial consiste en fait à réaliser des toilettes sèches.

Mais la réalité du terrain leur impose un changement de trajectoire pour revenir à une installation classique.)

 

On a réveillé les ingénieurs BTP en nous !

 

« Nous ne l’avions pas anticipé, mais cette construction s’est avérée être le plus gros challenge. Il a fallu être flexible et accepter que tout ne soit pas parfait. Savoir quand se détacher de la théorie pour composer avec les contraintes liées au terrain, se remonter les manches et atteindre l’objectif.

 

D’autant qu’au Sénégal, tout était exacerbé. Les conditions climatiques et le manque de ressource suffisent à transformer le moindre pépin en problème épineux !

 

Là-dessus, les maçons du coin nous ont apporté une aide précieuse : leur maîtrise du terrain, leur expertise technique et leur ingéniosité ont fait la différence ! »

 

 

Côté santé aussi, l’adaptation est de mise.

 

Si l’équipe en a fait un axe de stratégique, ils réalisent rapidement que les quelques kits de premiers soins emportés avec eux ne suffiront pas.

 

Car la difficulté d’accès aux soins va bien au-delà de ce qu’ils ont pu anticiper lors de la phase de planification.

 

→ La solution alternative sera donc d’aller acheter de médicaments directement sur place afin de compléter les stocks du dispensaire.

 

Et une autre action-clé sera son électrification ! 

 

Dans ce même volet énergie, nos étudiants-ingénieurs dédient toute une partie de leur mission à l’implémentation de panneaux solaires permettant d’électrifier 20 salles de classes.

 

Les étudiants de l'UNIVERSITÉ DU SINE SALOUM EL-HÂDJ IBRAHIMA NIASS les accompagnent dans la partie câblage. Et après le départ de HUM’ENsea, ce sont eux qui prendront le relais !

 

« Aujourd’hui encore, nous restons en contact et on se tient informés de l’état et de l'évolution des installations. Hors de question de repartir en laissant tout en plan. L’objectif était d’implémenter des installations pérennes.

 

Cet aspect collaboratif avec l’université partenaire a d’ailleurs nourri toute la mission et fait partie des grands enseignements que l’on en a retirés. »

 

Et c’est loin d'être le seul. La suite au prochain épisode !

 

📰 TABAK AK ENSEA 1/3 : Comment organiser une mission humanitaire au Sénégal ?