Nos étudiants-ingénieurs ont relevé le Challenge #CoHoMa et c’est un succès : ils remportent le prix « mobilité audacieuse » ! 

 

La remise des prix du Challenge Coopération Homme-Machine, organisé par l'Armée de Terre et labellisé par l’Agence de l'innovation de défense, s’est déroulée ce lundi 26 juin et nous sommes fiers de vous partager les réussites de la team ENSEA, composée de Laureanne C., Paul FRADET, Pierre F., Mathieu Bretagnolles, Amaury BODET et de leur professeur-encadrant Christophe Barès

 

Retour sur cette expérience passionnante qui leur a permis de repousser leurs limites et de saisir de nouvelles opportunités !

 

L’aventure débute en septembre avec la formation du groupe de projet. Ses membres ne se connaissent pas encore mais ça ne saurait tarder ! Les motivations sont variées, de l'intérêt pour le secteur de la Défense à la volonté de gérer un projet, en passant par une passion pour la technologie et la robotique. Ils parviennent à faire converger leurs objectifs pour créer une véritable synergie et former une équipe engagée et déterminée.

 

 

Le travail peut commencer !

 

Fin septembre, ils découvrent les contours du défi qui les attend et leurs futurs concurrents : 23 autres équipes issues d’entreprises, de laboratoires et d’écoles – souvent réuni en groupements. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de « s'emparer » d’un point géographique en s’appuyant sur des systèmes automatisés (drones et robots) et en éliminant tous les pièges présents sur le chemin, puis de maintenir la position.

 

Avons-nous besoin de préciser que nos 5 étudiants de 2ème année n’en mènent pas large ?

 

D’autant que la participation au challenge implique la constitution d’un dossier béton, dans un secteur où rigueur, ponctualité et respect des procédures sont des constantes de l’équation. Autrement dit : pas d’excuse, d’aménagement ou de sessions de rattrapage possibles, c’est un plongeon dans le grand bassin qui leur est demandé !

 

 

🏊‍♀️ C’est comme ça que l’on apprend à nager : en novembre, l’équipe remet sa proposition à 11h57, 3 minutes avant la deadline, mais la remet ; et le dossier est accepté.

 

En décembre, le projet se précise : le groupe présente ses 2 robots au comité militaire : Robher transportera le drone et Petit Poucet sèmera les balises. Le parallèle marque les esprits et l’équipe devient rapidement l’équipe « Petit Poucet ».

 

Les mois suivants sont consacrés à la construction des 10 balises et au travail technique sur les robots roulants. Le groupe développe de précieuses compétences, notamment en matière de systèmes complexes. Les soft skills ne sont pas en reste : entre timing serré, contraintes fortes et obligation de résultat à moyen terme, nos étudiants sont confrontés à la réalité du terrain avec une acuité qu’ils n’auraient jamais pu imaginer en débutant l’année scolaire. Leurs capacités d’adaptation, de gestion et leur esprit d’équipe en sont décuplés.

 

 

En mai, la pression monte d’un cran. Le groupe est invité à participer à la Journée de la Robotique aux côtés des autres participants au Challenge. Chaque équipe présente son projet, fait le plein de feedbacks et de conseils en vue des derniers ajustements. Les premiers passages débutent le lendemain !

 

L’équipe « Petit Poucet » n’est pas prête et il lui reste moins 2 semaines. Le Challenge se transforme en course contre la montre.

 

La veille de leur passage, Robher roule pour la première fois.

 

 

 

🏁 Le top départ est donné le lendemain à 11h30.

A 12h30, le robot n’a toujours pas bougé !

 

Le groupe reste soudé et ne se démotive pas. Ils sont en complète autonomie et doivent solutionner tous les problèmes par eux-mêmes.

 

Le terrain s’avère hostile et poussiéreux, et lorsqu’ils parviennent à faire démarrer le robot, celui-ci parcourt 10 mètres avant de s’embourber.

 

L’équipe décide alors de l’abandonner à son sort et de poursuivre le Challenge avec les robots aériens. C’est un pari. D’autant plus risqué que le groupe décide de prendre un détour qui s’avère particulièrement ardu. Mais c’est un pari réussi : cela leur permet de parcourir 300 mètres en évitant tous les pièges et d’atteindre l’objectif intermédiaire – chose qui paraissait impossible à moins d’1 heure de la fin du temps règlementaire !

 

 

Quelle belle preuve de détermination !

 

En dépit des obstacles ils n’ont rien lâché, ils sont restés audacieux et passionnés du début à la fin du projet. A nos yeux, la victoire est entière !

 

Cette expérience pédagogique a été incroyable, pour les étudiants comme pour l’équipe pédagogique. Un projet comme on en voit rarement et que l’on ne manquera pas réitérer !

 

Encore toutes nos félicitations à l’équipe projet : Laureanne C., Paul FRADET, Pierre F., Mathieu Bretagnolles, Amaury BODET et de leur professeur-encadrant Christophe Barès  – vous avez ouvert une porte et nous sommes impatients de découvrir les opportunités qui vous attendent de l’autre côté !

 

Crédit photo : SIRPA-Terre