Amel 2010
Amel
Ingénieure ENSEA
Promotion: 
2010

J’ai fait une classe prépa, maths sup-maths spé, en 5/2, c’est-à-dire en 3 ans et demi. A ma première inscription au concours Centrale-Supelec, je ne connaissais pas l’ENSEA. C’est à ma deuxième inscription que j’ai étendu mon champ de prospection aux écoles autres que les Centrales, et c’est à ce moment-là que j’ai vraiment choisi l’ENSEA, car il fallait cocher l’école sur le tableau : cela a fait partie d’une démarche volontaire de ma part.

Le concours s’est bien passé. Je suis passée à quelques points près pour Centrale Nantes et Marseille, mais suffisants pour entrer à l’ENSEA. De toute façon, cela m’allait parfaitement bien, car je voulais aller à Paris, alors l’île de France tombait bien pour moi. Je trouvais l’ENSEA intéressante, elle n’était pas complètement généraliste, car il avait de l’électronique, et surtout pas de mécanique ! Je l’ai choisie pour ça, et surtout, parce que j’étais attirée par les associations étudiantes. D’ailleurs, j’ai connu l’école par la webteam. Je savais que je ne voulais pas d’une carrière d’ingénieure purement technique, mais qui soit ouverte aux sciences humaines, au management, à l’international.

Sur internet, j’ai lu des témoignages d’anciens élèves dans « La Lettre de l’Association des Ingénieurs de l’ENSEA » ou le journal de l’école « Résonances », et cela m’a convaincue de mon choix. J’ai reçu mes résultats le 1er août et j’ai eu la chance de trouver un apart en co-location à 2, à la résidence Rabelais, où je me suis trouvé plein d’amis enséarques. Je suis rentrée la 2ème semaine de septembre ; j’ai reçu un bon accueil organisé par le BDE (Bureau Des Elèves) et par La CAVE (association étudiante qui organise les soirées musicales de l’école), associations essentielles pour réunir tous les nouveaux entrants avec convivialité !

A Cergy, « le plus » de l’ENSEA, c’est « la CAVE », avec de la vraie musique, un vrai accueil, où j’ai pu me faire des amis et créer les premiers liens qui durent encore maintenant. J’ai trouvé l’école très agréable, et j’ai appris à aimer Cergy ; les profs étaient vraiment cools avec nous ! Cela faisait une sacrée différence avec les classes prépas, où l’on nous traite comme au lycée ; alors qu’à l’ENSEA, on gagne le statut « étudiant », on nous considère comme étant entrés dans le supérieur.

Puisque c’était ça qui me plaisait, j’ai été à fond dans les associations : le BDE, le Gala, la Voile, le Rock, c’était vraiment chouette ! Je faisais aussi beaucoup de sport, je menais une vie très active et enrichissante. Cet investissement dans les associations, c’est vraiment ce que j’ai trouvé le mieux à l’école, et c’est ce qui m’a le plus servie et qui me sert toujours dans mon travail actuel ! J’ai choisi de faire la spécialité EIB (Electronique, Instrumentation et Bio-Sciences).

Diplômée en septembre 2010, j’ai trouvé un V.I.E. (Volontariat International en Entreprise) en novembre 2009, et grâce à mes professeurs, j’ai pu transformé mes six premiers mois en projet de fin d’études ! J’avais trouvé un projet concret, et j’ai écrit mon rapport de stage dessus. J’ai effectué mon V.I.E. dans l’entreprise INTRASENS, un éditeur de logiciels d’imagerie médicale. En février 2010, je suis partie à Singapour pour développer leur business dans une large zone asiatique : en Inde, au Bangladesh, en Thaïlande, au Vietnam, et aussi en Indonésie et même en Australie ! Je suis allée dans tous ces pays, à la recherche de partenaires locaux, pour faire connaître leur activité et s’associer au business local. Mon V.I.E. aura duré 2 ans. C’est plutôt bien rémunéré, en partie par UBIFRANCE (Ministère des Affaires Etrangères qui finance notamment l’assurance rapatriement) et par l’entreprise. La rémunération est basée sur le niveau de vie, elle est différente pour chaque pays.

Le V.I.E. est pour moi une très belle opportunité, car j’ai toujours voulu voyager. J’avais déjà réalisé une mission humanitaire à l’étranger, ma volonté de partir a toujours été très forte. Je vis à Singapour où résident beaucoup de français ; la France y a toujours eu une très bonne image, même si elle s’est dégradée depuis quelques mois. C’est un gros hub, on y croit que l’on peut tout faire, et l’on y arrive, il y règne une énergie extraordinaire, très puissante, de volonté, de créativité et d’espoir ! Mes projets ? Continuer dans l’international bien sûr ! Mais dans une autre branche ; et aussi, changer de base, en Chine peut-être, ou bien en Afrique.