Je suis Yannick Bonnaire, Promotion 1985. Je suis Executive Vice-President Quality, Transformation, Compliance chez Safran Landing Systems et Membre du Conseil d’Administration de l’ENSEA.
Mon meilleur souvenir est le jour où j’ai appris que j’étais admis à l’ENSEA. On s’est pris dans les bras avec un camarade pour fêter ça. C’était un moment très joyeux.
Ensuite, ce que je retiens de l’ENSEA est que c’était une école qui laisse beaucoup d’autonomie à ces étudiants, qui les responsabilise. Ces formes de liberté, je les trouvé tout au long de ma scolarité. Il y a des moments extrêmement sérieux, donc des moments d’études pour traiter tous les sujets qu’on a abordés pendant l’année. Il y a aussi des moments très festifs où on se retrouvait ensemble dans la résidence et vivait en unité de vie.
Pour ce qui est du lien avec Ariane 5, c’était un concept complètement novateur de mémoire à bulles qui utilisait des Spins et anti-Spin, les zéros ou les uns. C’était un enregistrement magnétique à une particule et ses mémoires à bulle étaient utilisées dans le spatial, sur Arianne 5 et d’autres applications, car elles avaient la capacité de résister au rayonnement.
C’est la victoire du travail en équipe. Je me souviens de mon projet de 2ème année qui était une alarme volumétrique à effet Doppler. Pour mesurer l’efficacité de cette alarme, on s’envoyait des boulettes de papier qu’on essayait de calibrer en taille et en vitesse pour pouvoir s’assurer que notre alarme répondait bien. C’étaient des moments à la fois sérieux et extrêmement ludiques.
J’ai bénéficié de cet ascenseur social grâce à une école qui était quasiment gratuite et qui m’a permis d’accéder à des postes intéressants à responsabilité.
C’est un peu le retour, c’est une petite contribution humble.
Je ne veux pas me poser en vieux sage, mais soyez curieux et ouvert. Cette école vous permet de vous développer en vous révélant et en étant vous-même. C’est la force de cette école.